Qui nous sommes
Depuis plus de cent ans, la culture de notre village est définie par la beauté du paysage des collines et de la rivière Gatineau. C’est cet atout précieux et l’accès aux environnements naturels et aux loisirs qui continuent d’attirer les résidants et les visiteurs. SCT a été fondé par des résidants qui se sont engagés à trouver des moyens de préserver ce qui reste du riche héritage culturel et historique des sentiers de Chelsea et, dans la mesure du possible, d’améliorer et d’étendre ce réseau de sentiers existants. Grâce à ces sentiers, nous encourageons la vie active, le transport actif et la jouissance de la nature.
Grâce à nos efforts d’aménagement de sentiers et à notre partenariat avec la municipalité et d’autres groupes communautaires, SCT s’efforce de donner au réseau de sentiers une voix forte dans notre communauté. Nous nous efforçons d’y parvenir par les gestes suivants :
- Plaider pour la préservation des sentiers communautaires informels de longue date
- Améliorer les options de transport actif pour les résidants et les visiteurs de Chelsea
- Favoriser la mise en réseau de sentiers dans Chelsea par l’aménagement de nouveaux sentiers
- Intégrer les considérations relatives aux sentiers dans les processus de développement et de planification des loisirs de la municipalité
- Contribuer à transformer l’inventaire des terrains non bâtis de la municipalité désignés pour les sentiers en sentiers actifs
- Étendre le réseau de sentiers de façon durable et respectueuse de l’environnement.
La culture dynamique des sentiers et les réseaux de sentiers que nous avons à Chelsea ne pourraient exister sans le dévouement, l’énergie et les talents de notre main-d’œuvre bénévole dévouée. Des centaines de bénévoles du SCT ont investi des milliers d’heures pour cartographier, construire et entretenir les sentiers que nous utilisons. Et nous continuerons à avoir besoin de bénévoles pour aider à la construction et à l’entretien des sentiers. Si vous êtes prêt à donner un coup de main ou si vous souhaitez autoriser l’aménagement de sentiers sur votre propriété, n’hésitez pas à nous contacter !
Le changement arrive à Chelsea avec plusieurs nouveaux projets domiciliaires qui voient le jour dans toute la municipalité. Ces développements auront un impact significatif sur le labyrinthe de sentiers informels qui existe depuis des générations. Toutefois, cela offre également la possibilité d’étendre le réseau de sentiers officiel sur les terrains acquis par la municipalité. Il est possible de créer d’autres sentiers municipaux afin d’établir des liens verts entre davantage de quartiers et le centre du village.
Pour défendre les sentiers à Chelsea, devenez membre du SCT en cliquant ici.
Notre réseau de sentiers
Ces cartes montrent les sentiers appartenant à la municipalité de Chelsea ainsi que les sentiers sur des propriétés privées pour lesquels les propriétaires fonciers ont signé une permission autorisant le droit de passage. Veuillez respecter les propriétaires fonciers et les voisins des sentiers en réduisant le bruit et en restant sur les sentiers. Il n’y a pas de places de stationnement désignées sur ces sentiers de quartier.
Il y a des dizaines de sentiers non officiels sur des propriétés privées dans Chelsea. Notre objectif à long terme est de les ajouter au réseau par le biais d’ententes avec les propriétaires fonciers ou par l’acquisition de terrains municipaux si on propose de développer un projet domiciliaire sur la propriété.
Projets
Pont de la crique de Chelsea
Ce projet permettra la construction en site propre d’un sentier multifonctionnel qui sera réservé à l’usage du transport actif. Le sentier reliera le centre village de Chelsea au boulevard de la Technologie à Gatineau situé à quelques kilomètres au sud.
Le sentier qui longera l’emprise de l’autoroute 5, permettra aux résidants de Chelsea de favoriser un mode de transport actif pour des déplacements utilitaires et
récréatifs vers Gatineau et Ottawa. Ce transfert de mode de transport pourrait réduire l’émanation de gaz à effet de serre (GES) de quelques milliers de tonnes de dioxyde de carbone (CO2). De plus, une centaine de milliers de dollars de dépenses, pourraient être évitée par les citoyens de Chelsea.
La portion du sentier longeant le projet domiciliaire Ruisseau Chelsea Creek est déjà construite. Bientôt la firme Multivesco, promoteur du projet, complètera les raccordements des sentiers du quartier au sentier Ruisseau Chelsea.
Le principal défi sera la construction d’un pont qui traversera le Ruisseau Chelsea
qui est situé dans une zone de mouvement de masse. Grâce à une subvention du Fonds vert de la Fédération canadienne des municipalités, Sentiers Chelsea Trails (SCT) et la municipalité travaillent actuellement à l’exécution des études de faisabilité qui seront complétées, nous espérons, avant le 1er février 2021.
L’échéancier actuel prévoit de compléter la deuxième étape des études, plans et devis en 2021 et la construction du sentier en 2022.
SCT remercie les promoteurs domiciliaires du Ruisseau Chelsea Creek et du Quartier Meredith pour leur soutien financier à ce projet.
Réseau de sentiers du Center Village
Le sentier des Hautes-Plaines
Le sentier des Hautes-Plaines, long de 3,8 km, se veut un corridor de transport actif qui relie le centre-village de Chelsea à la frontière de la ville de Gatineau. Aux fins de planification, le sentier est divisé en deux sections, nord et sud.
La section nord longe un terrain que la municipalité a acheté au cours du processus de lotissement de la ferme Hendrick. Elle s’étend du chemin Old-Chelsea au ruisseau Chelsea, où elle rencontre la section sud, qui est constituée de vieux sentiers sur d’anciens chemins et champs agricoles, maintenant propriétés du ministère des Transports du Québec.
La section sud, longue de 2,7 km, se termine à la frontière sud de Chelsea avec la ville de Gatineau et le vaste réseau de sentiers de la Commission de la capitale nationale. Désigné comme axe structurant (AS2) dans le Plan directeur de transport actif, ce sentier, une fois terminé, offrira des occasions d’activités de plein air et de transport actif toute l’année pour les résidants de Chelsea et les visiteurs.
La priorité à court terme est d’assurer un accès sécuritaire au sentier, ce qui nécessite la construction de ponceaux dans deux ravins de la section sud. Un comité très actif de citoyens des quartiers avoisinants le sentier des Hautes-Plaines mène le projet.
Blog
Demande urgente pour sauver la forêt Jolicoeur-McMartin et Information pour les dons – Urgent request to save the Jolicoeur-McMartin Forest + Information for donations
English Follows Chères membres et chers membres, Bonne et heureuse année ! Avec les défis posés par la pandémie, beaucoup d'entre nous sont très reconnaissants de vivre et de travailler dans un environnement de forêts et des zones humides où nous pouvons explorer des...
Événements
Explorez Chelsea avec Sentiers Chelsea Trails –
Cinq événements mensuels gratuits entre le 19 juillet et le 14* novembre 2025 !
Sentiers Chelsea Trails vous invite à explorer les sentiers communautaires de Chelsea lors d’événements mensuels animés par des membres du conseil d’administration de SCT et des experts locaux.
De juillet à octobre 2025, SCT organisera des randonnées thématiques mensuelles de deux heures dans différents quartiers de Chelsea, où vous pourrez en apprendre davantage sur le patrimoine naturel et culturel de votre communauté.
Une soirée de célébration et une présentation aura lieu au Centre des arts et de la culture La Fab sur Mill le 14 novembre 2025.
Des options plus courtes et plus longues seront proposées pour les randonnées. Veuillez porter des chaussures pour marcher sur un terrain irrégulier et des vêtements adaptés à la température. Consultez la page Facebook du SCT la veille de chaque événement pour connaître les dates de pluie possibles.
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Événements à venir :
Samedi 18 octobre, de 9 h 45 à 12 h :
Vous êtes curieux d’en savoir plus sur la géologie des collines de Gatineau ? Joignez-vous à SCT pour une randonnée informative avec Dr Robert Rainbird, chercheur scientifique à la Commission géologique du Canada, afin d’explorer la région des étangs Musie et de découvrir des mines de mica, du quartzite, du granit et quelques rochers erratiques !
Rendez-vous au cul-de-sac du Chemin du Roc Ouest à 9 h 45. La randonnée commence à 10 h. Des places de stationnement sont disponibles en bordure de route. Consultez la page Facebook du SCT pour les détails de la carte !
Cette randonnée se déroule sur un terrain accidenté, avec des racines et des rochers recouverts de feuilles d’automne. Il est recommandé de porter des chaussures appropriées et d’apporter un bâton de randonnée si nécessaire.
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Vendredi 14* novembre, de 19 h à 21 h, événement en soirée :
*VEUILLEZ NOTER LE CHANGEMENT DE DATE
Joignez-vous au conseil d’administration, aux bénévoles et aux amis de Sentiers Chelsea Trails pour une soirée de célébration et découvrez les origines de Sentiers Chelsea Trails et de la Voie Verte Chelsea. Cet événement aura lieu au centre artistique et culturel La Fab sur Mill.
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Événements précédents :
19 juillet, 10h00 à 12h00 :
Joignez-vous à Heidi von Graevenitz, directrice fondatrice du conseil d’administration de SCT et éducatrice, pour explorer les sentiers menant de la Terrasse du Domaine à la Voie Verte Chelsea. Le thème de cette randonnée sera l’évolution des paysages, la biodiversité et la restauration de l’habitat des pollinisateurs. La randonnée débutera au cul-de-sac de la Terrasse du Domaine. Le stationnement en bordure de la route est possible. Voir la page Facebook du SCT pour les détails de la carte !
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9 août, 10h00 à 12h00 :
Joignez-vous à la SCT et à des résidents locaux bien informés pour explorer les sentiers qui relient le Chemin Dunmor à l’historique « Pré Perdu » et à d’autres réseaux de sentiers dans la région. Le thème de cette randonnée portera sur la transition entre les fermes et les établissements agricoles et les forêts, ainsi que sur les liens entre les quartiers et les réseaux de sentiers. La randonnée débutera au cul-de-sac du chemin Dunmor. Le stationnement en bordure de la route est possible.
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27 septembre, 10h00 à 12h00 :
Trois historiens locaux et SCT co-animeront cette promenade, au cours de laquelle vous serez invités à découvrir l’histoire fascinante et l’importance des trois cimetières de Chelsea. La promenade débutera au General Store, au centre du village. Des places de stationnement sont disponibles dans le village.
Les guides vous feront découvrir l’histoire de chaque cimetière et partageront les informations qu’ils ont recueillies et qu’ils ont généreusement mises à la disposition de SCT pour les publier sur notre site web. Vous trouverez ci-dessous les textes explicatifs.
Visite du Cimetière Old Chelsea Protestant Burial Ground,
guidée par André Renaud
Introduction
Non seulement le cimetière protestant est le plus ancien de Chelsea, mais il est aussi plus vieux que Chelsea. La première tombe date de 1835, soit 40 ans avant Chelsea.
En utilisant le cimetière protestant comme point de départ, cette visite nous permet d’entrevoir ce qu’était la vie à l’époque et de repérer des pierres tombales liées aux premiers colons.
En 1801, Philemon Wright et son frère aîné Thomas sont venus dans la région depuis Woburn, au Massachusetts. Ils se sont qualifiés pour une concession du canton vacant de Hull, une étendue de neuf milles sur douze, en tant qu’investisseurs engagés à établir une communauté agricole et à développer la terre. Ils sont venus avec des mécaniciens, des bûcherons et cinq familles pour établir une communauté agricole.
En 1875, la ville de Hull a été créée et le reste du canton de Hull a été divisé. Une partie a été constituée en tant que partie ouest du canton de Hull. Elle englobait la région d’Ironside à Farm Point ainsi que l’autre côté de la rivière Gatineau. Finalement, Ironside est devenu une partie de Gatineau; le côté est devenu Cantley et le reste de l’ouest de Hull a changé son nom en Chelsea en 1990.
Chelsea 1824-1875
En 1824, Thomas Brigham, le gendre de Philemon Wright, a obtenu une concession de 600 acres adjacente à un lot de 200 acres dans le canton de Hull, qui avait été réservé pour un futur site urbain qui n’avait pas encore été nommé. Brigham pensait que son achat serait une bonne occasion de développement étant donné sa proximité avec la future ville. Il a nommé la région Chelsea d’après sa ville natale dans le Vermont. Cependant, il s’est avéré que le développement n’avait pas attendu de se produire à l’extérieur du site urbain réservé et le lot vacant de 200 acres a finalement été vendu en 1835. Brigham a pu acheter la moitié du site qui n’était plus nécessaire. Il comprenait le cimetière et il a permis qu’il continue d’exister.
Le développement était suffisamment avancé pour que Brigham y voit un besoin et construise une scierie et un moulin à farine pour servir la communauté croissante. Dans les années 1830, le chemin Old Chelsea était un chemin de terre, nommé High Street. Il passait juste au bord du cimetière, qui était probablement bordé d’une clôture en bois fendu, et menait au ruisseau Chelsea où Brigham exploitait ses moulins. Quelques années après 1835, la rue High Street a été inclinée vers le nord, ce qui a créé un espace entre la rue High Street et la nouvelle route : l’actuel chemin Old Chelsea. L’espace supplémentaire a été utilisé pour construire des lots où, par exemple, se trouve l’hôtel Dunn, le bâtiment vert sur la droite, lorsque nous passons les portes. La date de 1891 sur les portes indique probablement l’année où elles ont été installées.
En 1875, il y a cent cinquante ans, en plus de la scierie et du moulin à farine, le village comptait un certain nombre de services, dont un bureau de poste, un magasin général, quatre hôtels, un forgeron, l’église St. Stephen (à l’époque une structure en bois), une tannerie, un cordonnier et une usine de bardeaux. Chelsea s’était étendue à ce qui était alors connu sous le nom de « New Chelsea » et plusieurs maisons et services ont été construits le long de l’autoroute 11/105. . Selon des indications, tout porte à croire que la population de la nouvelle municipalité s’élevait à au moins 3 000 personnes en 1875.
La première réunion du conseil de West Hull a eu lieu à l’hôtel O’Neil construit dans les années 1850, numéro 577 sur l’autoroute 105, au sud de l’entrée du cimetière Pioneer. Arthur O’Neil avait fait peindre l’endroit en rouge, avec un panneau indiquant qu’il s’agissait d’un hôtel de tempérance avec des écuries pour les chevaux. Dix convives pouvaient être accueillis à la longue table. Ces hôtels, qu’ils soient secs ou humides, étaient utilisés entre autres par les conducteurs d’attelages pour abriter leurs chevaux lors de leurs voyages.
Ancien cimetière protestant de Chelsea
Nous désignons aujourd’hui le cimetière comme étant Old Chelsea Protestant Burial Ground (OCPBG). Il appartient à la municipalité de Chelsea, qui en assure la gestion, et est désigné comme monument historique, de sorte qu’il n’y aura plus d’autres inhumations. Il y a 54 pierres tombales dans l’ancienne section, et près de la moitié des familles ayant des monuments étaient à Chelsea dans les années 1820, et 75 % étaient arrivées en 1842, des années avant la constitution de West Hull. Les 14 pierres tombales de l’annexe font référence à des inhumations plus récentes. Au total, 104 personnes sont nommées sur les pierres tombales. Cependant, on estime qu’il y a plus ou moins 200 inhumations dans le cimetière, car divers documents font état de 78 personnes supplémentaires enterrées sans pierre tombale. Il s’agit notamment de Phillip Leppard (1842-1925), un forgeron dont la forge était située juste à l’ouest du stationnement de St. Stephen et qui pourrait bien avoir été responsable des portes en fer forgé.
Les personnes enterrées au cours des premières décennies provenaient de tous les secteurs de la communauté de West Hull, y compris des zones qui font maintenant partie de Cantley ou de Gatineau. Comme il n’y avait pas de cimetière rattaché aux églises protestantes existantes, les dénominations religieuses des personnes enterrées étaient également diverses. Il s’agissait d’anglicans, de presbytériens, de méthodistes, de baptistes, de Frères de Plymouth, de catholique apostoliques et d’autres dont on n’entend plus parler.
Certaines de ces premières personnes arrivées étaient liées à la famille Wright, fondatrice du canton de Hull, par des relations personnelles ou d’affaires, ou les deux. D’autres sont simplement arrivées et ont occupé des terres agricoles disponibles ou ont trouvé d’autres emplois. À la fin du milieu des années 1850, Gilmour Mills a attiré des travailleurs d’autres établissements canadiens et de l’étranger, et certaines de ces familles ont utilisé ce cimetière.
Visite du Cimetière
Vous aurez remarqué que certaines pierres ont été signalées et vous êtes invité(e) à les visiter à l’aide des renseignements ci-dessous. Mais d’abord, jetons un coup d’œil au banc et à la plaque en l’honneur de Carol Matin. Elle était une citoyenne dévouée de Chelsea qui a écrit une thèse de maîtrise sur les cimetières historiques de Chelsea et sur laquelle je me suis appuyé pour la visite suggérée. Sa thèse a été résumée dans un livre que vous pouvez emprunter à la bibliothèque de Chelsea ou acheter auprès de la Société historique de la Vallée-de-la-Gatineau.
Section Ouest
Wilson – La famille Wilson est arrivée au Canada en 1842. Voici quatre pierres tombales. Andrew Wilson s’est essayé à diverses entreprises, notamment le premier métier à tisser motorisé du Vieux-Chelsea, avant de se tourner vers l’imprimerie. Il a publié l’hebdomadaire Banner, qui est devenu plus tard le Daily News, le premier quotidien d’Ottawa.
Asa Meech, d’après qui le lac Meech est nommé. Le révérend Asa Meech était aimé et respecté par les personnes auxquelles il offrait ses services en tant que pasteur, enseignant et médecin. Sa ferme était située à l’extrémité est du lac Meech. Sa maison est située en retrait de la route, dans un petit bosquet d’arbres, et est entretenue par la Commission de la capitale nationale (CCN).
William Chamberlain – La pierre tombale de cet enfant de huit ans ne mentionne pas ses parents. Avec la date de 1835 inscrite sur son monument, il s’agit de la deuxième plus ancienne pierre tombale du cimetière
Reid-Chamberlin (deux monuments). James Reid et Cynthia Chamberlin, un jeune couple marié décédé à quelques mois d’intervalle et dont on se souvient grâce aux lignes révélatrices gravées sur la pierre tombale.
For James who died in February 1857 |
For Cynthia who died in October 1857 |
Our wasting lives grow shorter still As months and days increase And ev’ry beating pulse we tell Leaves but the number less |
As daughter sister mother wife But few have equalled none surpassed Her faithful constancy through life Her strong affection to the last |
Pour James, décédé en février 1857 |
Pour Cynthia, décédée en octobre 1857 |
Nos vies qui s’épuisent raccourcissent encore À mesure que les mois et les jours augmentent Et chaque battement de cœur que nous comptons Ne fait que diminuer le nombre |
En tant que fille, sœur, mère, épouse Mais rares sont celles qui ont égalé, aucune n’a surpassé Sa fidélité constante tout au long de sa vie Sa forte affection jusqu’à la fin |
–
Thomas Wright Il s’agit du plus ancien monument funéraire daté de la région de la capitale nationale (RCN), commémorant ce fondateur du canton de Hull. À l’époque où Wrighville, dans le canton de Hull, commençait à peine à se développer, la pierre tombale a probablement été fabriquée au Vermont et installée après 1835.
Section Est
Childs La porte du lotissement Childs, sur laquelle est gravée l’inscription « Mather 1870 », marque l’entrée d’un « lotissement recyclé », utilisé par la famille Childs après que la famille Mather ait transféré les restes d’Annie Mather dans un cimetière de la ville.
Schalm Schalm William R. Schalm possède le seul marqueur militaire de ce cimetière, et la pierre tombale de son lotissement annonce qu’il était un « home boy », un enfant travailleur envoyé d’un orphelinat d’Angleterre au Canada.
Kirk Remarquez la pierre de Lydia A. Kirk pour admirer cette tablette victorienne ornée d’un motif de colombe et de branche d’olivier et son épitaphe émouvant pour une jeune fille de 16 ans.
Annexe sud
Crawley Prenez note du logo de Crawley Film pour Judy et Budge Crawley, célèbres cinéastes canadiens.
Spry Prenez note de l’inscription détaillée pour le militant social et homme d’affaires Graham Spry.
The world is a better place because he lived in it
Le monde est meilleur parce qu’il a vécu ici.
Il était un résident de la ville qui passait ses étés dans un chalet à Kingsmeres. Il était un militant et un homme d’affaires. Sa pierre tombale décrit son parcours académique.
Heisel Prenez note de la pierre tombale de style scandinave pour Fritze Heisel.
Points d’intérêt
L’hôtel Dunn, mentionné précédemment, a d’abord été construit comme résidence privée avant d’être transformé en hôtel au milieu des années 1800. La structure d’origine a été reconstruite en 1901. Il a ensuite été transformé en appartements et est resté sous cette forme jusqu’à aujourd’hui.
De l’autre côté de la rue, au coin des chemins Padden et Old Chelsea, le Chelsea Pub est situé à l’endroit où se trouvait l’ancien hôtel Dean. Le conseil municipal de West Hull y a tenu plusieurs réunions en 1875 avant de construire un hôtel de ville à côté l’année suivante. L’hôtel Dean a fermé ses portes lorsque la prohibition a été décrétée en 1893. Voir ci-dessous, au coin du chemin Padden, à côté de la première mairie. Voir la photo ci-dessous qui comprend l’hôtel Dean à droite de l’hôtel de ville. (Photos non disponible sur le site Web de SCT.)
L’hôtel de ville a été construit à l’endroit où se trouve la terrasse du Chelsea Pub.
L’hôtel Sweeney était situé à l’endroit où se trouve la Boulangerie du Village et où T. B. Prentiss (T. B. signifie Thomas Brigham) exploitait son magasin général et son bureau de poste en 1834.
Le long du chemin Padden, en direction du cimetière St. Stephen, on peut voir sur la gauche la maison Brigham-Chamberlin, numéro 9, qui est la plus vieille maison du village. En raison de l’élargissement du chemin, elle a été déplacée en 1962 de la ferme d’origine située à proximité. Cette habitation avait été probablement construite en 1850, donc il y a 175 ans. Elle se trouvait à côté de la grange qui se dresse toujours à l’angle des chemins Kingsmere et Old Chelsea. Les photos ci-dessous montrent la maison avant et après son déménagement ainsi que la grange. (Photos non disponible sur le site Web de SCT.)
Historique récent
La municipalité a reçu un don de 260 000$ en juin 2020 de Mme. Janet Benedict pour le cimetière historique. Deux de ses arrières grand parents sont ensevelis dans le cimetière – Philip Leppard (1832-1909) dont nous avons parlé et Mary Anne Bradley.
Sources: In Memory of Chelsea’s Historic Monuments, Carol Martin, Castenchel Editon, 2005 Touring the Chelseas, R.A.J. Phillip, The Historical Society of the Gatineau, 1991 A Tale of Two Chelseas, P.M.O. Evans, es Éditions J, Oscar Lemieux Publisher Inc., Contributors to the UTG in volumes number:1, 2, 4, 11 13, 14, 17, 27, 26, 34, 43 and 47. Photographes: A scrapbook of Old Houses par Heather Quipp, 1975, Original document in PDF format, GVHS, Places, Towns, Villages and Municipalities, Old Chelsea. |
Visite du Cimetière Catholique Romain de St-Stephen,
guidée par Suzanne Gibeault
• Le 2 juin 1841, Thomas Brigham, gendre de Philemon Wright, fit don d’un terrain à l’église missionnaire de Saint-Étienne. Par la suite, une transaction entre la paroisse et Christopher Columbus Brigham (fils de Thomas) permit à la paroisse d’acquérir d’autres terres lors d’une vente le 9 octobre 1902.
• Le 15 octobre 1845, l’église missionnaire Saint-Étienne de Chelsea a été consacrée comme paroisse Catholique romaine de St-Stephen, sous l’autorité du diocèse d’Ottawa.
• En décembre 1845, le père James Elias Hughes (originaire d’Irlande) a été nommé premier curé et, à ouvert les registres paroissiaux à cette date. Le père Hughes est enterré sous l’église. (Voir photo)
• L’église missionnaire a été remplacée par une grande église en pierre dont la construction a commencé en 1879 et s’est achevée en 1882.
• En 2025, St-Stephen célébrera son 180e anniversaire en tant que paroisse. Le cimetière est administré par la paroisse St-Stephen. Il s’agit d’un cimetière ouvert ou actif d’une superficie d’environ 3 acres, dont 2,5 acres peuvent être utilisés pour les inhumations. Aujourd’hui, le cimetière compte environ 2,000 sépultures ou plus.
• Le cimetière est divisé en quatre sections et pourrait acceuillir un columbariaum à l’avenir.
• Le registre paroissial mentionne comme première inscription le baptême d’Annie Blake le 6 décembre 1845. Plus tard, son enterrement est registré en janvier 1874. Son époux, Edward Dean, lui a survécu pendant 24 ans et était un homme d’affaires qui dirigeait l’hôtel Dean, aujourd’hui connu sous le nom de Chelsea Pub
• La deuxième inscription dans le registre concerne l’enterrement de Jane Crolly, le 15 décembre 1845. Il est possible que son nom de famille soit mal orthographié et qu’il s’agisse en réalité de «Crilly», car de nombreux Crilly sont enterrés dans le cimetière. Les cimetières comportent souvent des noms de famille orthographiés différemment, par exemple Walsh/Welsh/Welch.
• La présence d’immigrants catholiques Irlandais est visible dans tout le cimetière, principalement dans la section la plus proche de l’église. Cherchez les croix celtiques, les trèfles, etc. ainsi que les noms des comtés Irlandais d’origine sur les pierres tombales usées par les intempéries.
• Deux pierres tombales distinctes, celles d’un couple, Thomas Padden (décédé en 1887) et Bridget Scott (décédée en 1891), tous deux originaires du comté de Callan, dans le comté de Kilkenny, en Irlande, partagent leurs noms avec deux routes du village.
Voici quelques-unes des premières familles fondatrices de la paroisse au cours de ses 180 ans d’existence : Corrigan, Dunn, Daly/Daley, Fleming, Dunlap/Dunlop, Dufour, Hendrick, Kelly, Mulvihill, Murphy, O’Neil, Padden, Ryan, Scott, Trudeau, Walsh/Welsh/Welch et Young.
On trouve également les tombes de personnes ayant servi dans l’armée, signalées par des pierres tombales spéciales, comme celle de Charles William Boland, ancien propriétaire du M&R Dépanneur, décédé en 1963.
La communauté de Chelsea autrefois (activité sociale et économique)
L’exploitation forestière et l’agriculture ont été les piliers de l’économie pendant la majeure partie du XIXe siècle. Les industries secondaires comprenaient l’exploitation minière et la production de potasse. La création de scieries a permis de fournir des matériaux de construction (abris pour les humains et les animaux de ferme) ainsi que des clous et des pointes fabriqués par les forgerons locaux. L’agriculture était très importante sur le plan économique, car elle soutenait l’exploitation forestière et le bois d’oeuvre de nombreuses façons, et les hommes travaillant dans les fermes se tournaient vers le commerce du bois pendant les mois d’hiver. Au début, la circulation d’argent liquide était limitée et le troc était très répandu. Les hôtels/tavernes, les magasins, la poste et la tannerie soutenaient également les colons à cette époque.
D’autres confessions religieuses avaient de petites églises et desservaient les fidèles méthodistes, unis et presbytériens. Il ne reste que trois églises à Chelsea : l’église anglicane St. Mary Magdalene, Grace United (aujourd’hui La Fab) et l’église catholique St. Stephen’s avec son cimetière attenant.
Photo de l’enterrement dans la crypte du père James Elias Hughes, premier curé de l’église Catholique St-Stephen. (Photos non disponible sur le site Web de SCT.)
Sources : Ancestry, Newspapers.com, In Memory of Chelsea’s Historic Cemeteries (C. Martin), A Tale of Two Chelsea (P. Evans), Drouin Records, Touring the Two Chelseas (RAJ Phillips), volumes GVHS Up the Gatineau, St. Stephen’s Roman Catholic Cemetery (P. Evans et B. Elliott pour la Société généalogique de l’Ontario, 1979).
Traduction en français par DeepL.
Visite du Cimetière des Pionniers et du Cénotaphe de Chelsea,
guidée par Marc Cockburn
Année de création du cimetière / année d’utilisation prévue
– Quatorze pierres tombales témoignent du décès de 31 personnes entre 1837 et 1962.
– Au moins 67 personnes ont été inhumées dans ce petit espace. La plupart de ces autres tombes n’ont probablement jamais été marquées, bien que trois socles subsistent dans les parcelles d’où les monuments ont été retirés. Douze personnes initialement inhumées ici ont ensuite été transférées dans d’autres cimetières.
– La zone funéraire mesure environ 30 mètres sur 60 mètres, aujourd’hui agrandie dans une enceinte de 48 mètres sur 71 mètres, décrite dans les registres municipaux comme faisant partie du lot 11, rang 9.
– La totalité du lot de 80 hectares fut initialement attribuée à John Maxwell, qui s’était installé sur les terres en 1825 et en reçut le titre de propriété le 21 septembre 1827.
– Un père et son fils, Jared et Gardner Church, Américains originaires de Campton, au New Hampshire, occupèrent des lots de chaque côté de celui de Maxwell en même temps que lui, et la famille Church obtint également son lot après le déménagement de Maxwell dans le canton de Wakefield (sur Rockhurst).
– La famille Church possédait environ 240 hectares jusqu’à la rivière Gatineau.
– La famille Church fit don d’un terrain pour la construction d’une église presbytérienne, qui fut érigée en 1858. Dans les années 1870, trois églises protestantes étaient situées dans le quartier plus récent de Chelsea, tandis que l’église catholique romaine se trouvait à Old Chelsea.
– Les églises méthodistes wesleyennes et anglicanes, ainsi que leurs presbytères, étaient situées à proximité de l’église presbytérienne, si bien qu’un tronçon de route (aujourd’hui la route 105) à l’extrémité nord du village de Chelsea fut surnommé « colline de l’Évangile ».
– Aucune des églises protestantes ne possédait de cimetière paroissial. Le cimetière communautaire protestant (Old Chelsea Protestant Burial Ground) était déjà établi à proximité, à Old Chelsea.
– Le terrain fut finalement transmis à Cecile Meredith (arrière-petit-fils de Gardner Church).
La communauté de Chelsea à cette époque (vers 1850-1875)
– En 1841, les frères Nathaniel et Julius Blasdell construisirent une scierie sur l’île de Chelsea. Leurs activités sur le site allaient finalement mettre fin au « privilège de Gatineau », dont les participants jouissaient d’un quasi-monopole sur la rivière Gatineau depuis 1833.
– Les frères Blasdell bénéficiaient du soutien d’une nouvelle entreprise, Gilmour and Company, un constructeur naval écossais récemment entré sur le lucratif marché du bois du Québec.
– En 1848, cependant, les Blasdell étaient lourdement endettés envers les Gilmour, qui prirent alors en charge l’exploitation des scieries sur l’île.
– Les années 1840 et 1850 furent des décennies importantes pour le secteur de Chelsea, près des chutes de la Gatineau, où la propriété de la famille Church bordait la rivière Gatineau. Une scierie sur la rivière, à l’île Chelsea, commença à attirer des travailleurs après 1845, si bien qu’à la fin des années 1850, les scieries Gilmour prospéraient.
– En plus d’offrir du travail aux fils de fermiers locaux, la scierie attirait des travailleurs de l’extérieur de Chelsea, et d’autres petites entreprises commencèrent à s’établir au cœur du village de Chelsea, plus récemment. Ce nouveau village de Chelsea se trouvait à environ un mile à l’est d’Old Chelsea.
Mines Gilmour, vers 1871
– Travailleurs et habitants de l’île Chelsea. À la fin du XIXe siècle, les moulins Gilmour (les moulins de Gatineau) constituaient un site industriel animé, avec une glissoire à billes menant aux aires d’empilage d’Ironside et de petits chalets pour les travailleurs trop éloignés pour se déplacer.
– 250 personnes vivaient sur l’île Chelsea – 75 familles : 50 ouvriers et ouvriers de moulin; 20 artisans – mécaniciens, charpentiers, forgerons; 20 commis et teneurs de livres, gérants, agents et tailleurs de bois
– Environ 80 autres personnes vivaient dans le village de Chelsea : sur le chemin de la Gatineau, on y trouvait trois magasins généraux, un bureau de poste, trois hôtels et tavernes, trois églises, une loge maçonnique, un forgeron et des cordonniers.
– La panique de 1873, une crise financière qui toucha durement l’Amérique du Nord, déclencha une dépression qui dura jusqu’à la fin de la décennie, forçant la Gilmour and Company à cesser ses activités en 1891.
– La scierie ferma et la plupart des ouvriers partirent, mais devint un lieu de villégiature estivale pour nombre d’entre eux. En 1926, la construction du barrage commença et les résidents d’été s’installèrent à Tanega.
Histoire récente
– Le soldat Richard R. Thompson du Royal Canadian Regiment (et infirmier), récipiendaire de l’une des quatre écharpes fabriquées par la reine Victoria. Kenneth Richardson, dans les années 1960, a retrouvé l’écharpe avec un descendant de Thompson en Irlande et la tombe dans ce cimetière de Chelsea. L’écharpe originale est maintenant exposée au Musée de la guerre.
– Doug Cowden, neveu de l’épouse de Thompson (Bertha Alexander), a identifié la tombe et s’est porté volontaire pour participer au nettoyage et au marquage du site.
– Des résidents locaux ont fondé la Société historique de Gatineau à l’été 1962 (Moorside Tea Room). Le cimetière appartenait alors à Cecil Meredith, un descendant de l’Église, qui était prêt à fournir un terrain comprenant le lieu de sépulture, une nouvelle servitude d’accès et un espace de stationnement supplémentaire, le tout pour 1 000 $.
– La Société devait être légalement constituée pour gérer le cimetière. Par conséquent, la Société historique de Gatineau a reçu ses lettres patentes le 8 juillet 1965 et a acquis le site du cimetière le 19 décembre 1966.
– Le premier cénotaphe de Chelsea a été érigé en 1968.
– Une cérémonie de réinauguration a eu lieu le 24 mai 1986, avec la participation de troupes du Royal Canadian Regiment (École de combat de Petawawa) et d’officiers des Services de santé des Forces canadiennes.
– Depuis 1986, la Société historique a organisé une cérémonie du jour du Souvenir au cimetière, puis a continué d’organiser une cérémonie annuelle de reconnaissance du soldat Thompson et la participation de troupes au cimetière le 11 novembre. (Bob Phillips)
– En avril 1989, la municipalité a adopté des règlements déclarant le cimetière des pionniers de Chelsea et le cimetière protestant d’Old Chelsea sites historiques.
– Le 11 novembre 2001, une plaque commémorative portant les noms et les coordonnées de neuf hommes de Chelsea morts pendant les Première et Seconde Guerres mondiales a été inaugurée au cimetière des pionniers de Chelsea – Allen Richens.
– Rénové en 2016 (légât de Carol Martin) et transféré à la municipalité de Chelsea en octobre 2017.
Visite du cimetière
1 – RICHARD R. THOMPSON 1908
Thompson est né à Cork, en Irlande, et est arrivé au Canada peu après 1897. Il s’est enrôlé dans le 2e Bataillon des services spéciaux du Royal Canadian Regiment à Ottawa le 18 octobre 1899. Nous savons qu’à au moins deux reprises, il a risqué sa vie sous le feu ennemi pour tenter de sauver des camarades soldats. À Paardeberg, il est resté sur le champ de bataille aux côtés d’un homme blessé par balle à la gorge, pressant des bandages sur la blessure pour prévenir le saignement. Quelques jours plus tard, il tenta de secourir un blessé sur le champ de bataille, mais cette fois, ses efforts furent trop tardifs.
Il fut rapatrié au Canada à la fin juillet 1900 et, après une courte carrière en Afrique du Sud et aux États-Unis, il mourut d’une appendicite dans un hôpital de Buffalo, dans l’État de New York, en avril 1908. Ses funérailles militaires eurent lieu le 8 avril au manège militaire de la place Cartier à Ottawa, après quoi son corps fut transporté par train de Gatineau à Chelsea.
2 – ALEXANDER, JAMES (1903), MARY GRAHAM (épouse) (1906), BERTHA ALEXANDER (épouse de THOMPSON) 1962
La pierre tombale d’Alexander, à côté de celle du soldat Thompson, est dédiée à James Alexander, à son épouse, Mary Graham, et à leur fille Bertha. James, bûcheron, n’avait que 58 ans lorsqu’il mourut le 5 septembre 1903, et Mary avait 54 ans et 4 mois lorsqu’elle s’éteignit le 19 octobre 1906. La résidence familiale se trouvait au lac Meech, où ils avaient vécu pendant une dizaine d’années, arrivés dans les années 1890.
Bertha Alexander vécut probablement à Chelsea quelques années dans les années 1890, à la fin de son adolescence. À vingt ans, elle partit pour l’Afrique du Sud le 25 mai 1904 pour épouser Richard Rowland Thompson. Après leur mariage, le couple vécut quelque temps en Afrique du Sud avant d’arriver dans l’État de New York. Après la mort subite de Thompson en 1908, Bertha se remaria et était de nouveau veuve en 1926. À partir des années 1920, Bertha Alexander vécut à Farmingdale, dans l’État de New York, et travailla de nombreuses années comme infirmière à Amityville, ville voisine. Son décès en 1962 est survenu alors que des efforts étaient déployés pour rendre hommage au soldat Thompson et à son lieu de sépulture. Ses cendres furent inhumées dans le lot avec Thompson et ses parents, la seule inhumation dans ce cimetière après les premières décennies du siècle. Des proches avaient alors offert un monument à Bertha Alexander et à ses parents. Andrew Alexander, le frère de Bertha, repose dans l’annexe sud du cimetière protestant d’Old Chelsea, avec plusieurs membres de sa famille.
3 – SARAH MOORE (DAVIES) 1903
Sarah Moore est née en Irlande et était peut-être la sœur ou la cousine de Thomas Moore, un hôtelier presbytérien irlandais dont l’établissement était situé près du cimetière. Cela expliquerait son inhumation dans un cimetière de Chelsea, car elle et son mari, Thomas A. Davies, charpentier originaire du Pays de Galles, vivaient à New Edinburgh au moment de sa mort.
4 – JAMES HUDSON (1891)
James Hudson (4) était le fils de 21 ans de William et Ellen (Eliza) Hudson, propriétaires d’une ferme à Ironside. Des articles de journaux relatent comment lui et sa sœur Maud, âgée de six ans, furent brûlés vifs en mai 1891, dans un incendie dont d’autres membres de la famille purent s’échapper. Les membres de la famille Hudson arrivèrent à Chelsea dans les années 1820 en provenance de Newport, au Québec, où ils avaient vécu pendant au moins deux décennies après leur départ des États-Unis. Les générations précédentes de cette famille reposent au cimetière protestant d’Old Chelsea. La famille Hudson était également liée aux Églises, ce qui pourrait les avoir encouragés à utiliser ce cimetière lorsqu’il s’est agrandi au-delà d’une simple concession familiale.
5 – CHRISTOPHER C. WRIGHT (1906) HANNAH LATIMER (épouse) (1915), BESSIE LILLIAN (fille) (1912)
Christopher Colomb Wright est un descendant des Wright, fondateurs de Hull. Christopher C. exploitait le lot 8, rang 4, près du village d’Ironside à Chelsea ; son père, également Christophe Colomb, était le fils de Philemon Wright. Il est enterré avec sa femme et sa petite-fille. Ils fréquentaient l’église anglicane de Chelsea.
6 – THOMAS EVANS (1908)
Thomas Evans était un fervent baptiste qui travaillait comme commis au magasin Charles Dewar à Chelsea. Thomas Evans est décédé au domicile de son ami et employeur, M. Charles A. Dewar. Au début du XXe siècle, Dewar était le principal marchand de Chelsea. L’entreprise Dewar était présente à Chelsea depuis les années 1870. Le bâtiment a brûlé au début du XXe siècle et a été reconstruit, mais l’atmosphère était incomparable.
7 – MARGARET WILLIAMS (Épouse de William Montgomery) (1893)
Le décès de Margaret Williams, épouse de William Montgomery, est inscrit sur une pierre tombale dont la base porte le nom de la famille Dunn. Deux familles Dunn de Chelsea, l’une protestante et l’autre catholique romaine, tenaient des hôtels. Bien qu’apparente aux Dunn, elle s’est remariée avec William Montgomery. Ils ont vécu à New Edinburgh, alors un village en périphérie d’Ottawa, et à Ottawa. William a exercé diverses professions, comme charretier, ouvrier, chauffeur et conducteur d’attelage. Margaret est décédée subitement à l’âge de 70 ans, au 54, rue King, à Ottawa, et a été inhumée « à Chelsea » le 16 août 1893. Son lien familial avec les Dunn et Chelsea est évident, bien que le monument ne fournisse pas plus d’explications. 8 HATTIE STOTHERS (McLATCHIE) (1894) JAMES LESLIE (FILS) 1892
Hattie et James Stothers (8), jeunes adultes inhumés ici, sont frère et sœur. Leurs parents, James Stothers et Harriet Kellogg, ont tenu tour à tour un hôtel et une boucherie à Chelsea. James père est décédé en 1898 et a également été inhumé dans ce cimetière, probablement dans la même concession que ses enfants, bien qu’il n’ait pas de pierre tombale.
9 – JOHN D. MEECH (1901), STEVEN H. (Fils – Noyé, 26 ans) 1839, SILAS A. (Fils – Noyé, 24 ans) (1839), WILFORD A. (Fils DÉCÉDÉ à 2 ans) 1875
Les quatre membres de la famille Meech inhumés ici sont un fils et des petits-fils d’Asa et Margaret (Docksteader) Meech, dont les tombes se trouvent au cimetière protestant d’Old Chelsea. John D. Meech épousa Mary Church, fille de Gardner Church, père. Steven et Silas se noyèrent dans un accident de canoë, dans le lac qui portait le nom de leur grand-père. La tragédie fut déconcertante, car le lac était calme à ce moment-là et les deux jeunes hommes étaient d’excellents nageurs. Un journaliste du Daily Citizen émit l’hypothèse que leurs pieds auraient pu être pris dans les bancs du canoë. Un demi-siècle plus tôt, la seconde épouse d’Asa Meech était également morte noyée, ainsi que plusieurs demi-frères et sœurs de John.
10 – JARED CHURCH (1852), HANNAH BARTLETT (épouse) (1864) GARDNER CHURCH père (1882) MARTHA CONE (épouse) (1876), WM. CHURCH (fils 9 ans) (1851) HANNAH B. (FILLE DE L’ÉGLISE G. & M.) (1854), GARDNER CHURCH Jr (1904)
Les noms de Jared et de son fils Gardner Church figurent parmi les 206 têtes de la famille Church. La pierre tombale de la famille Church marque le lieu de sépulture du père et du fils, de leurs épouses et de trois petits-enfants.
Trois enfants de Gardner et Martha Church, dont Gardner Jr, sont également nommés sur la pierre tombale. Deux autres fils, Selden et Horace, y furent autrefois enterrés. En 1924, leurs restes, ainsi que ceux de l’épouse d’Horace et de ses deux enfants en bas-âge, furent transférés au cimetière Beechwood. Les maisons de ces trois frères sont toujours debout, situées sur la route 105, juste au sud du cimetière.
11 – JOHN CHAMBERLIN 1837, MARY BLOSS (ÉPOUSE) 1889
Comme les Church, John Chamberlin et son épouse étaient des Américains arrivés à Chelsea dans les années 1820. Leurs terres jouxtaient celles des Church, et le mariage de leur fille Sophia avec le cadet Gardner Church constituait un autre lien avec la famille. Anson A. Gard, journaliste de la fin du XIXe siècle qui écrivait sur les familles locales, mentionne que John Chamberlin s’est noyé en 1837 dans les rapides des Cascades sur la rivière Gatineau. Mary a survécu à son mari plus de 50 ans et, selon la légende familiale, aspirait à atteindre 100 ans ; les dates inscrites sur sa pierre tombale indiquent qu’elle était à cinq mois de cet objectif.
12 – MINNIE Church, ÉPOUSE DE JOHN K. MEREDITH (1889), LITTLE MAY (FILLE 3 ans), 1895
Les Meredith inhumés ici sont une fille et une petite-fille de Gardner Church, fils, ajoutant ainsi deux générations supplémentaires (pour un total de cinq) à cette famille dans le même cimetière. Little May Meredith est décédée à « South Indian », en Ontario, aujourd’hui Limoges.
13 – JOHN A. CAMERON (1890), DUNCAN CAMERON (1857)
Le monument de John Alexander Cameron ne fait aucune mention de l’accident inhabituel qui a causé sa mort : il a été frappé par la foudre. Selon le Daily Citizen (d’Ottawa), il rentrait chez lui entre 18 h et 19 h le mardi 24 juin 1890, conduisant un chargement de pierres sur un chariot. Un violent orage éclata, et « le désastre le plus grave jamais enregistré est la mort de M. John A. Cameron ».
Les archives municipales indiquent que John A. Cameron est devenu conseiller municipal en 1885 et a occupé ce poste jusqu’à sa mort prématurée à l’âge de 33 ans. La famille Cameron était composée d’agriculteurs, membres de l’église presbytérienne de Chelsea et apparentée par alliance aux Chamberlin.
14 – LEIGH, FILS (5 mois) D’ARTHUR ET JANET TROWSSE, 1905
Leigh (14 ans), fils d’Arthur et Janet Trowsse, est enterré ici. Il est le petit-fils de Philip Trowsse et d’Anne Earle. Philip, cordonnier, et sa femme, Anne, sont tous deux nés en Angleterre. Arrivés à Chelsea dans les années 1840, ils y ont élevé une famille nombreuse. Cinq autres membres de la famille Trowsse sont inhumés ici, bien qu’aucun monument ne leur soit dédié.
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